Massacres et génocide : la Turquie prive 1 million de Syriens d'accès à l'eau potable !
- Lino
- 21 nov. 2024
- 4 min de lecture
Par la voix des opprimés et des sacrifiés, que s’élève la vérité, implacable et flamboyante.
Il est un pays, la Turquie, dont les dirigeants foulent aux pieds les principes les plus sacrés de l’humanité. Ce pays, qui s’enorgueillit de son appartenance à l’OTAN et de ses prétentions démocratiques, masque sous des apparats civilisés une barbarie d’un autre âge. La Turquie d’Erdogan n’est pas un État moderne, mais un monstre insatiable, nourri par le sang des innocents et par les larmes d’un peuple asservi.

Depuis des décennies, les Kurdes, peuple sans État, vivent sous le joug de la répression turque. Massacrés à Dersim, chassés de leurs villages dans le cadre des opérations « anti-terroristes », bombardés dans les montagnes du Kurdistan irakien et syrien, ils sont traités comme des intrus sur leur propre terre. Chaque campagne militaire lancée par Ankara sous couvert de sécurité nationale n’est qu’un prétexte à l’extermination systématique d’une culture et d’une identité.
"L'ONU du désordre n'existe pas. L'organisation mondiale de l'anarchie reste à inventer, elle sera la fille de la défunte société du crime." Gérard Sire, l'Aventure c'est l'aventure
En 1937-1938, à Dersim, plus de 70 000 Kurdes alévis furent massacrés dans un silence étourdissant. Et aujourd’hui encore, sous la férule d’Erdogan, cette violence se perpétue : frappes aériennes, arrestations arbitraires, disparitions forcées. La guerre contre les Kurdes n’est pas une guerre conventionnelle ; c’est un génocide latent, une entreprise de déshumanisation orchestrée par un État qui refuse de reconnaître l’existence même de ce peuple.
L’accès à l’eau : une arme de guerre
Depuis des années, la Turquie utilise l’eau comme une arme redoutable contre ses adversaires en Syrie. Par le contrôle stratégique des barrages situés sur l’Euphrate, Ankara manipule délibérément les flux d’eau vers le nord-est syrien, plongeant des millions de civils dans une crise humanitaire sans précédent. En réduisant drastiquement les débits des cours d’eau, la Turquie prive les populations de leur droit fondamental à l’eau potable, tout en aggravant les conditions de vie dans une région déjà ravagée par des années de guerre. Ce n’est pas seulement une politique de coercition, mais un véritable acte de punition collective qui frappe sans distinction enfants, femmes et vieillards.
Les attaques répétées contre les infrastructures hydrauliques syriennes illustrent la détermination de la Turquie à briser toute résilience locale. Les stations de pompage, les canalisations et les réservoirs sont régulièrement ciblés, rendant impossible l’approvisionnement des communautés en eau potable. Ce sabotage systématique a provoqué une explosion de maladies liées à l’eau insalubre, tandis que les agriculteurs, privés d’irrigation, voient leurs terres se transformer en déserts. Les populations affectées n’ont d’autre choix que de migrer, exacerbant ainsi les tensions sociales et humanitaires dans une région déjà meurtrie par les conflits.
Les Palestiniens de Syrie sont les premières victimes d'Erdogan.
Parmi les victimes de cette stratégie impitoyable, les Palestiniens vivant en Syrie figurent en première ligne. Déjà traitées en sous-hommes, sans droits à la propriété ou à certains métiers, ces petits-enfants de réfugiés subissent de plein fouet les conséquences des privations d’eau imposées par la Turquie. Pourtant, leur calvaire reste largement ignoré sur la scène internationale. Il semblerait qu’en l’absence d’un ennemi israélien, leur souffrance n’intéresse ni la presse, ni les grandes tribunes médiatiques. Ce silence assourdissant révèle un biais moral insoutenable : pourquoi les vies de ces Palestiniens ne méritent-elles pas le même écho que celles des autres, alors qu’elles sont broyées sous une autre forme de domination ?
Erdogan, le despote : architecte de la tyrannie
Recep Tayyip Erdogan, à la manière des despotes des siècles passés, a méticuleusement détruit les fondations démocratiques de son pays. Sous prétexte de protéger la nation, il a érigé un régime personnel où toute dissidence est impitoyablement écrasée. Les prisons turques regorgent de journalistes, d’avocats, d’intellectuels, de militants des droits humains, tandis que les médias, muselés, ne sont plus que l’écho servile de sa propagande.
En juillet 2016, Erdogan a exploité la tentative de coup d’État pour étendre son emprise sur la Turquie. Sous couvert d’état d’urgence, il a purgé l’administration, l’armée et la magistrature, créant une société où régne la peur. Les procès politiques se succèdent : des responsables pro-kurdes, comme Selahattin Demirtaş, croupissent derrière les barreaux pour avoir osé rêver d’une Turquie libre et plurielle. Erdogan ne gouverne pas ; il règne par la terreur, par le mensonge et par la corruption.
Un membre indigne de l’OTAN
L’OTAN, alliance fondée sur des valeurs de liberté et de justice, accueille encore en son sein un État qui trahit ces principes à chaque instant. Comment peut-on tolérer qu’un pays membre mène des guerres illégitimes contre ses voisins, bombarde des civils et soutienne, dans l’ombre, des groupes extrémistes pour servir ses propres intérêts géopolitiques ?
La Turquie d’Erdogan a trahi l’Occident. Elle utilise sa position stratégique comme un levier de chantage, menaçant d’ouvrir les portes de l’Europe à des milliers de réfugiés si ses exigences ne sont pas satisfaites. C’est un partenaire indigne, un fossoyeur des idéaux démocratiques que l’OTAN prétend défendre.
Un appel à l’action
Il est temps pour les nations libres de refuser cette hypocrisie. L’Europe, les États-Unis et leurs alliés doivent dénoncer haut et fort les crimes de la Turquie. Ils doivent cesser de courber l’échine face aux exigences d’un dictateur qui a transformé son pays en une prison à ciel ouvert. Les sanctions doivent frapper fort et juste, visant les responsables de ces atrocités, sans épargner les secteurs stratégiques qui soutiennent ce régime oppresseur.
Nous, citoyens du monde, ne pouvons plus détourner le regard. Chaque bombe larguée sur les Kurdes, chaque voix réduite au silence, chaque acte de répression nous concerne, car ils sont une attaque directe contre les valeurs universelles que nous partageons. La Turquie d’Erdogan doit être mise au ban des nations civilisées. Elle doit être expulsée de l’OTAN, et son régime criminel doit répondre de ses actes devant la justice internationale.
Que reste-t-il si nous nous taisons ?
Le silence face à la barbarie est une forme de complicité. À chaque fois que nous laissons une tyrannie se consolider, nous trahissons les générations futures. Comme Zola, j’accuse. J’accuse Erdogan d’être un dictateur sanguinaire. J’accuse la Turquie de trahir les idéaux de paix et de liberté. J’accuse l’Occident de faiblesse, d’indolence, d’aveuglement.
Que cet appel soit une flamme dans l’obscurité, une clarté dans la confusion. Car face à l’injustice, nous n’avons pas le droit de nous taire. Plus d'informations ici.
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